Toi qui n’étais que de passage,
elle t’a ouvert grand les bras
avant même d’ouvrir tes bagages
elle t’a dit : ici, c’est chez toi !
t’as même pas, t’as même pas la gueule de brad pitt
t’as même pas, t’as même pas le look magazine
t’as même pas, t’as même pas un physique olympique
ni même un sourire angélique
même si t’avais eu la caisse de james dean
t’as même pas, t’as même pas le code de bonne conduite
t’as même jamais promis l’amérique
tu voulais, tu voulais rester chevalier errant
tu voulais, tu ne voulais surtout, surtout pas d’enfant
tu ne voulais pas, tu ne voulais pas, il y’a pas si longtemps
tu voulais chanter, et bien danse maintenant !
toi qui n’étais que de passage,
elle t’a ouvert grand les bras
avant même d’ouvrir tes bagages
elle t’a dit : ici, c’est chez toi !
t’as même pas, t’as même pas lu le dernier houellebecq
t’as même pas, t’as même pas le web sur ton mac
t’as même pas, t’as même pas, t’as même pas un kopeck
dis-moi c’est toi l’arnaque !
serial french lover, seigneur des amants
t’as même pas peur des claques ni du vent
t’as même pas, t’as même pas la rage en dedans
t’étais trop menteur pour prêter serment
toi qui n’étais que de passage,
elle t’a ouvert grand les bras
avant même d’ouvrir tes bagages
elle t’a dit : ici, c’est chez toi !
une de trouvée pour toi c’était dix de perdues
hey don juan aujourd’hui tu la ramènes plus
t’as jamais cru à la belle au bois dormant
pourtant elle t’a enchanté, eh bien danse maintenant
toi qui n’étais que de passage,
elle t’a ouvert grand les bras
avant même d’ouvrir tes bagages
elle t’a dit : ici, c’est chez toi !